Manger des fraises et s'allonger dans le canapé ne sont pas les seules activités à proposer aux femmes pendant la grossesse... parce qu'un accouchement c'est aussi un effort, et quel effort!
Cette semaine, je vous propose de faire le point sur ce moment particulier de la vie des femmes et l'intérêt de pratiquer un activité physique avant l'arrivée de bébé.
Les publications scientifiques sont nombreuses : une activité physique régulière est recommandée et bénéfique pendant la grossesse. Pourquoi?
Une grossesse, c'est aussi une prise de poids.
Bien sûr, ce ventre qui pousse et qui s'arrondit, est un phénomène naturel et normal. La pratique d'une activité physique régulière permet de limiter la prise de poids à ce qui est nécessaire au développement de l'enfant pendant les 9 mois.
Le diabète gestationnel.
Pratiquer une activité physique avant et pendant la grossesse permet de limiter l’apparition de cette forme d'intolérance au sucre chez la femme enceinte.
Ce qui marche ?
Des exercices d'endurance à intensité faible (la marche par exemple) ou du renforcement musculaire (attention, le cross fit c'est non!).
Aïe! Mon dos!
Continuer une activité physique permet de limiter les douleurs lombaires qui accompagnent la grossesse de nombreuses femmes.
Bouger entretient la musculature, notamment de la zone située entre le buste et le bassin. Celle-là même qui va devoir supporter le poids de l'enfant.
Bien entendu, on parle d'activité physique chez la femme enceinte lorsque la grossesse n'est pas problématique, qu'elle est sans risque ni contre-indication particulière.
A vos marques...
Courir enceinte, en particulier avec l'avancée dans la grossesse c'est surtout prendre des risques inutiles, et notamment celui d'un décollement placentaire, qui peut s'avérer dangereux pour le bébé.
De plus, les appuis, les modifications hormonales, le poids en augmentation font que la course à pied risque d'affaiblir encore plus un périnée qui sera bien assez malmené et par la grossesse et par l'accouchement.
A celles qui veulent se préserver, se faire du bien, on range les baskets de course et on passe à autre chose.
On évite : les activités qui présentent un risque de chute, de coups : rugby, sports de combat,...
On opte pour : les activités en piscine (natation, aquagym), les gymnastiques douces (yoga, taï chi, gymnastique De Gasquet), la marche
La natation :
Elle permet de ne pas ressentir le poids du corps, de faire une activité en endurance, de poursuivre le renforcement musculaire des lombaires.
A celles qui ne nagent pas, les séances d'aquagym, adaptées aux futures mamans, permettent de profiter des effets positifs de l'eau... sans mettre la tête dans l'eau!
La marche :
C'est la plus facile à mettre en place. On prend le bon réflexe dès le début de la grossesse et on pratique 30 minutes de marche 3 à 5 fois par semaine.
Le yoga :
Associant le renforcement et l'assouplissement des muscles du corps entier, le yoga s'adapte à la grossesse. Il permet aussi de (re)découvrir sa respiration et de préparer son utilisation pendant l'accouchement.
La gymnastique De Gasquet :
Elle permet de travailler sur le périnée et le muscle transverse de l'abdomen, principalement. Développée pour les femmes autour de la natalité à son origine, cette technique permet aussi de projeter les futures mamans sur l'après et le retour à toutes les activités physiques.
Sources : Prescription des activités physiques en prévention et en thérapeutique, Ed Elesvier Masson, F Depiesse, O Coste